lundi 25 octobre 2010

XIIIe Sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse) - 22 au 24 octobre 2010

Clôture du XIIIe sommet de la Francophonie - Rendez-vous à Kinshasa en 2012 par Elhadji Abdoulaye Thiam

Montreux (Suisse) : Samedi en début de soirée, le Secrétaire général de la Francophonie, notre compatriote, Abdou Diouf a été reconduit au poste à l’unanimité, alors que le vote devait se dérouler hier, dimanche, en fin de matinée. Une candidature que le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade a parrainée, dès son arrivée à Montreux, en confirmant lors de sa rencontre avec la presse internationale qu’il avait dit lors du déjeuner, au président Nicolas Sarkozy que Abdou Diouf était d’abord le délégué du Sénégal qui le soutenait. Auparavant, lors de la cérémonie d’ouverture riche en couleurs, au centre des congrès de Montreux, le chef de l’Etat français avait remercié notre compatriote pour la manière dont il conduit "avec talent et avec sagesse les destinées de l’organisation". "La France souhaite qu’il poursuive son action au cours des prochaines années, tant nous avons besoin de son autorité sur la scène mondiale", avait lancé Nicolas Sarkozy aux chefs d’Etat et de gouvernement présents en Suisse. La fin du Sommet de Montreux a été marquée par une Déclaration et rendez-vous a été pris en 2012 pour Kinshasa, au Congo. Du haut de cette tribune, le président français s’est prononcé sur l’absence du continent africain au Conseil permanent de l’Onu. "Est-il normal qu’il n’y ait aucun membre permanent du Conseil de Sécurité émanant de l’Afrique ? Un milliard d’habitants, dans trente ans, deux milliards d’habitants, qui n’ont pas de représentation permanente. C’est un scandale", a-t-il martelé sous les applaudissements des chefs d’Etat et chefs de délégations présents.

Dans son discours de bienvenue, Mme Doris Leuthard, Conseillère fédérale, présidente de la Confédération Suisse a dit qu’il ne s’agit pas non plus d’un accueil de la seule Suisse francophone, mais bien de toute la Suisse avec ses quatre langues et ses quatre cultures. " Je tiens à souligner avec satisfaction que grâce à sa bonne application, « Coup d’état » et « Francophonie » sont désormais devenus incompatibles, faute de quoi nous ne serions pas à Montreux", a justifié la présidente de la Confédération. Dans ce contexte, elle a appelé, de tous ses vœux, une restauration rapide de l’Etat de droit dans les pays suspendus et leur retour en tant que membre à part entière de l’Oif.

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