vendredi 10 décembre 2010

Festival Mondial des Arts Nègres (Fesman) - 10 au 31 décembre 2010 au Sénégal

Après Dakar en 1966 et Lagos en 1977, le Festival mondial des arts nègres 2010 se déroule au Sénégal du 10 au 31 décembre 2010 sur le thème de la « Renaissance africaine ». Le Festival 2010 porte une vision nouvelle d’une Afrique libérée, fière, créative et optimiste. Avec le Brésil pour invité d’honneur, terre de métissage et de diversité culturelle, le Festival se fera le symbole de la fécondité du dialogue entre les peuples et les cultures.

Initiée par le Président Léopold Sédar Senghor, la première édition du Festival mondial des Arts nègres s’est tenue en 1966 à Dakar. Ce premier festival, dans une explosion créative réunissant plusieurs disciplines et toutes les générations, a permis de rendre visibles et palpables les années de reconquête de la dignité des peuples noirs sur une terre d’Afrique restituée depuis peu aux Africains. En 1977, le Nigeria a accueilli la seconde édition. Pour satisfaire au mieux cette ambition d’ouverture, l’accès au Festival sera gratuit et de nombreuses activités éducatives seront dédiées à la sensibilisation des jeunes publics.

La troisième édition du Festival mondial des arts nègres se tient du 10 au 31 décembre 2010 sur le thème de la « Renaissance africaine ». Les précédentes éditions se sont tenues à Dakar en 1966 et à Lagos en 1977. Le comité d’organisation a annoncé la participation déjà confirmée d’environ 60 pays qui seront représentés artistiquement lors des différents événements. Les villes de Dakar et Saint-Louis se partageront les festivités qui, bien qu’à l’honneur de la culture noire sont ouvertes à tous. Les sites confirmés sont entre autres le stade Léopold Sédar Senghor pour la cérémonie d’ouverture, l’université Cheick Anta Diop (la foire au livre), la place de l’obélisque (gastronomie), la place du souvenir (cinéma), le théâtre Daniel Sorano ( danse et théâtre).

Plus d’informations sur…
http://blackworldfestival.com/wp/

mercredi 10 novembre 2010

La fin du multiculturalisme ?

La crise économique, qui traverse l’Europe et le monde, sème le doute et entraîne une crise de la pensée. La peur fait rejaillir le repli identitaire et les réactions sont de plus en plus violentes. Après le rêve d’une Europe multiculturelle qui a enthousiasmé plusieurs générations traumatisées par la Seconde Guerre Mondiale, la chancelière allemande Angela Merkel – comme de nombreux autres leaders politiques européens – pose la question des rapports entre « culture dominante » et « cultures minoritaires ».

Angela, le “Multikulti” et l’universalisme (extrait)
par Richard Herzinger - Die Welt - 10 novembre 2010

On évoque de tous côtés, dans le cadre du débat sur l’immigration, un phénomène qu’on qualifie avec le diminutif moqueur, voire sarcastique, de Multikulti [multiculturalisme]. La chancelière Angela Merkel a déclaré récemment : “Dire un beau jour que ça y est, on se met au Multikulti, on vit les uns à côté des autres, et tout le monde est content – cela a échoué, totalement échoué.” Et Horst Seehofer [ancien ministre, dirigeant de l’Union chrétienne-sociale (CSU) et actuel ministre-président de Bavière] d’ajouter : “Nous, chrétiens-démocrates et chrétiens-sociaux [CDU-CSU], nous défendons la culture dominante allemande [“deutsche Leitkultur”] et sommes contre le Multikulti. Le Multikulti est mort.”

Le président de la CSU, à cette occasion, a une fois de plus oublié de définir ce qu’il entendait exactement par cette fameuse “culture dominante allemande”. Interrogées sur le sujet, les personnalités politiques chrétiennes-démocrates évoquent en général les libertés et les droits qui figurent dans la Loi fondamentale d’une société ouverte et démocratique. Ces valeurs n’ont pourtant rien de particulièrement allemand. Ce sont les valeurs universelles des Lumières et des droits de l’homme, que l’on retrouve dans la Constitution des Etats-Unis et celle de la France, et qui ont fini par s’imposer en Allemagne malgré une résistance funeste et acharnée. En opposant au “Multi¬kulti” l’expression creuse de “culture dominante allemande”, les politiques, par provocation ou par ignorance de l’Histoire, oublient un détail pi¬quant : ils suivent ainsi la logique anti-universaliste, cette même idéologie qui a produit le “multiculturalisme”, qu’ils considèrent comme une ineptie.

Le multiculturalisme, c’est bien davantage que ces sauteries naïves que l’on associe aux fêtes de quartier alternatives et aux défilés de carnaval exhibant les traditions culturelles. Le terme possède une longue tradition intellectuelle et sociale. Dès le début du XXe siècle, des auteurs américains comme William E. B. Du Bois [1868-1963] – un des fondateurs de la NAACP, l’Association nationale pour l’avancement des personnes de couleur – remettaient en question la notion de “melting-pot”, ce creuset dans lequel les divers groupes d’immigrés étaient censés se fondre pour former une entité nationale unique. Les pionniers du multiculturalisme préféraient l’idée d’un pluralisme culturel qui permettrait à chaque groupe ou minorité ethnique de conserver sa singularité tout en faisant partie intégrante de la culture américaine.

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http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/10/angela-le-multikulti-et-l-universalisme

lundi 25 octobre 2010

XIIIe Sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse) - 22 au 24 octobre 2010

Clôture du XIIIe sommet de la Francophonie - Rendez-vous à Kinshasa en 2012 par Elhadji Abdoulaye Thiam

Montreux (Suisse) : Samedi en début de soirée, le Secrétaire général de la Francophonie, notre compatriote, Abdou Diouf a été reconduit au poste à l’unanimité, alors que le vote devait se dérouler hier, dimanche, en fin de matinée. Une candidature que le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade a parrainée, dès son arrivée à Montreux, en confirmant lors de sa rencontre avec la presse internationale qu’il avait dit lors du déjeuner, au président Nicolas Sarkozy que Abdou Diouf était d’abord le délégué du Sénégal qui le soutenait. Auparavant, lors de la cérémonie d’ouverture riche en couleurs, au centre des congrès de Montreux, le chef de l’Etat français avait remercié notre compatriote pour la manière dont il conduit "avec talent et avec sagesse les destinées de l’organisation". "La France souhaite qu’il poursuive son action au cours des prochaines années, tant nous avons besoin de son autorité sur la scène mondiale", avait lancé Nicolas Sarkozy aux chefs d’Etat et de gouvernement présents en Suisse. La fin du Sommet de Montreux a été marquée par une Déclaration et rendez-vous a été pris en 2012 pour Kinshasa, au Congo. Du haut de cette tribune, le président français s’est prononcé sur l’absence du continent africain au Conseil permanent de l’Onu. "Est-il normal qu’il n’y ait aucun membre permanent du Conseil de Sécurité émanant de l’Afrique ? Un milliard d’habitants, dans trente ans, deux milliards d’habitants, qui n’ont pas de représentation permanente. C’est un scandale", a-t-il martelé sous les applaudissements des chefs d’Etat et chefs de délégations présents.

Dans son discours de bienvenue, Mme Doris Leuthard, Conseillère fédérale, présidente de la Confédération Suisse a dit qu’il ne s’agit pas non plus d’un accueil de la seule Suisse francophone, mais bien de toute la Suisse avec ses quatre langues et ses quatre cultures. " Je tiens à souligner avec satisfaction que grâce à sa bonne application, « Coup d’état » et « Francophonie » sont désormais devenus incompatibles, faute de quoi nous ne serions pas à Montreux", a justifié la présidente de la Confédération. Dans ce contexte, elle a appelé, de tous ses vœux, une restauration rapide de l’Etat de droit dans les pays suspendus et leur retour en tant que membre à part entière de l’Oif.

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http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=64698

jeudi 19 août 2010

La France et ses Tziganes, Roms, Gitans,…

Amalgames, préjugés et discriminations caractérisent régulièrement les minorités de tous pays. En Europe, les « peuples du voyage » se nomment Roms, Tziganes, Manouches, Gitans,… et sont victimes d’un style de vie qu’ils ont librement choisi. Les gouvernements acceptent difficilement ces peuples non-sédentaires qu’ils ne peuvent pas contrôler. Voici un petit rappel historique et culturel de Michel Malherbe, mis à disposition par l’Université de Laval :

1. Les Tsiganes (ou Roms)
Les Tsiganes (prononcé [tsigan]) forment un peuple indo-européen d’origine indienne. Il s’agit des Kshattriyas qui, venus du nord de l’Inde, sont arrivés en Grèce au IXe siècle. Puis, au XIIIe siècle, les Rajputs les ont rejoints. Ensemble, ils ont formé la Romani Cel – le peuple tsigane – d'où leur surnom de «Romanichels», mais ils se nomment eux-mêmes Romané Chavé, c'est-à-dire «fils de Ram» (héros de l'épopée indienne Ramanaya). La graphie recommandée par l'Académie française est tzigane (avec un [z]) mais les Tsiganes préfèrent écrire ce mot avec un [s] parce qu'il ne correspond pas à la prononciation du mot dans leur langue. En français, le mot Roms au pluriel se prononce sans le -s, ce qui donne [ròm].

2. Où habitent-ils ?
Comme les Tsiganes n’ont pas d’État propre, ils sont dispersés non seulement à travers l’Europe, mais aussi en Amérique (Argentine, Brésil, Colombie, États-Unis). Bien qu’il n’y ait aucun recensement sur leur population on estime leur nombre à environ 80 millions, mais la quasi-totalité des Tsiganes ont perdu l’usage de leur langue ancestrale et se sont assimilés dans leur pays d’accueil.
De façon générale, les Tsiganes pratiquent le nomadisme, ce qui n’est pas sans leur causer des difficultés au plan de l’intégration sociale, car leurs valeurs et leur mode de vie différents les ont toujours soumis aux pressions assimilatrices de la population majoritaire, quel que soit leur pays d'adoption. Du fait de leur grande mobilité et de leur type d’habitat (souvent en caravane), les Tsiganes sont exclus des prestations et de la sécurité sociale, et généralement désavantagés dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la santé, du logement et de la participation à la vie publique.

3.Quelle langue parlent-ils ?
Il est beaucoup plus difficile d'évaluer le nombre des locuteurs de la langue tsigane. En effet, il n'existe pas de statistiques précises à ce sujet, et l'on doit se fier à des approximations. Il en résulte que toute estimation ne peut se révéler que partiale et suspecte. Par exemple, en ne tenant compte que des Tsiganes d'Europe et de l'Amérique, certains linguistes croient que les deux tiers des Tsiganes parleraient encore une forme de leur langue ancestrale, ce qui signifierait huit millions de tsiganophones. Pour sa part, le Summer Institut of Linguistics du Texas évalue le nombre des tsiganophones à 1,5 million de locuteurs. En 1989, l'Union soviétique les estimait à 202 810. Quant à l'Unesco, elle affirmait en 2002 que le tsigane était une langue en danger d'extinction. En somme, on peut croire que la plupart des Tsiganes auraient perdu l’usage de leur langue ancestrale et se seraient assimilés dans leur pays d’accueil.
Quoi qu'il en soit, les tsiganophones habitent surtout la Bosnie-Herzégovine, la Roumanie, la Pologne, la Hongrie, l’Albanie, la Grèce, la Slovaquie, l’Ukraine, le Portugal, l’Espagne, la Norvège, la Suède, la France, les Pays-Bas, l’Italie et l’Allemagne. On distingue le tsigane des Balkans (Serbie), le tsigane des Carpates (République tchèque), le tsigane finnois (Finlande), le tsigane sinté (Serbie), le tsigane gallois (pays de Galles), le tsigane valaque (Roumanie), le tsigane gréco-turc, etc. La langue que parlent les Tsiganes serait à l’image de l’itinéraire de leurs ancêtres: le romani paraît donc différent d’un pays à l’autre, très teinté de particularismes linguistiques, tout en conservant une certaine intercompréhension. On dénombre au moins une quinzaine de variétés de langues tsiganes:

La suite sur
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/europe/tsiganes.htm

samedi 10 juillet 2010

24e Festival international Nuits d'Afrique

13 au 25 juillet 2010 (Montréal)
ME(TI)SSAGES

Depuis les temps les plus reculés, l'une des fonctions premières des rythmes est de communiquer. Passer un message, illustrer l'histoire d'un peuple, exprimer un sentiment, libérer des craintes, formuler l'espoir... La musique est avant tout un moyen de s'exprimer. En Afrique et dans les pays de la diaspora, cette dimension est particulièrement présente. Elle est même essentielle. Et les musiques du monde modernes s'inscrivent dans cette tradition. Engagés, tant par les causes qu'ils défendent que par les valeurs qu'ils véhiculent, ces artistes, qui font le tour du monde, apportent dans leurs bagages leurs traditions mais aussi un peu du quotidien de leurs peuples, un peu de leurs joies, de leurs peines, de leurs aspirations.

Ainsi, entre tradition et modernité, les artistes du festival proposeront tous un métissage de genres et un grand voyage musical venant des quatre coins du monde. Plus que jamais, Nuits d'Afrique leur donnera la parole. De plus, la grande tendance cette année, à la lueur du renouveau de la musique du monde, est la présence de la création féminine, qui explosera au sein de la programmation.

Le sénégalais Omar Pene était le parrain idéal pour le Festival de cette année. Depuis 30 ans, ce rebelle dans l'âme est de tous les débats sociaux. Au début des années 80, certains de ses textes ont même été interdits. Pour lui, la musique, son universalité et le bonheur qu'elle génère sont les meilleures courroies de transmission qui puissent exister. Nuits d'Afrique est heureux et fier de l'accueillir une nouvelle fois.

Du 13 au 25 juillet, le Festival international Nuits d'Afrique vous invite à venir dialoguer, en musique, avec des centaines d'artistes, chanteurs, danseurs, musiciens d'ici et d'ailleurs, dignes représentants d'une trentaine de pays. Il vous invite à venir célébrer la Culture et ses cultures. Il vous invite à venir fêter la diversité et le métissage. Cinquante-trois spectacles hauts en couleurs et forts en contenus, en salle et à l'extérieur. À ne pas manquer!

Le site internet :
http://www.festivalnuitsdafrique.com/

lundi 17 mai 2010

Polémique autour du film franco-algérien Hors la loi de Rachid Bouchareb

Bouchareb au cœur de la tourmente
par Renaud de Rochebrune

Avant même sa projection au festival de Cannes, le 21 mai, le dernier long-métrage du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, "Hors-la-Loi", suscite la polémique en France. Car le film revient sur un sujet sensible et un enjeu de la "guerre des mémoires" : les massacres de Sétif et la guerre d’Algérie. Décryptage. Le Festival de Cannes n’avait pas encore commencé que, déjà, le film de Rachid Bouchareb faisait parler de lui ! Sélectionné sous les couleurs de l’Algérie, Hors-la-Loi se présente en quelque sorte comme la suite (au moins chronologique) d’Indi¬gènes, prix collectif d’interprétation masculine à Cannes en 2006. Depuis l’annonce de sa sélection, ce long-métrage s’est retrouvé au centre d’une polémique aussi vive que violente. Il a été accusé – excusez du peu – de « falsifier l’histoire » par des parlementaires français, à l’initiative du député Lionel Luca, qui ont réclamé son retrait de la compétition. Et même par le secrétaire d’État Hubert Falco, qui s’est appuyé sur un rapport du service historique de la Défense. Hors-la-Loi a ensuite été défendu, avec la même vigueur mais sereinement, par de nombreux intellectuels français ou vivant en France, historiens de renom en tête (de Benjamin Stora à Mohammed Harbi) et, en Algérie, moins sereinement, par le principal dirigeant du FLN, son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, et quelques autres.

Presque, donc, une affaire d’État, des deux côtés de la Méditerranée. À tel point que, selon l’hebdomadaire L’Express, Nicolas Sarkozy en personne aurait demandé à voir le film, en vain puisque la production – inquiète ou ravie de l’ampleur prise par cette affaire – a décidé le black-out jusqu’à la projection à Cannes, le 21 mai, à l’avant-veille de la clôture du festival. Les protagonistes de cette polémique n’ont pas encore vu le long-métrage ! Mais on sait déjà, avec une certaine précision, de quoi il parle. Il raconte divers épisodes de la guerre d’Algérie à travers l’histoire de trois frères devenus proches des nationalistes après avoir réchappé aux massacres de Sétif. Ces derniers ont provoqué la mort d’une centaine d’Européens (comme on disait alors pour qualifier ceux qu’on appellera plus tard les pieds-noirs) et de milliers d’Algériens – 45 000, dira le principal mouvement nationaliste de l’époque, énormément moins, diront les autorités françaises – dans les semaines qui ont suivi la manifestation du 8 mai 1945, dans cette ville du Constantinois, laquelle a tourné à l’émeute.

La suite dans Jeune Afrique
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2574p086-087.xml0/algerie-france-cinema-flnbouchareb-au-c-ur-de-la-tourmente.htm

lundi 19 avril 2010

Mort de Sotigui Kouyaté

Sotigui Kouyaté : Un baobab du cinéma africain est tombé
par Hawa SEMEGA

Guinéen d’origine, Malien de naissance et Burkinabé d’adoption, le monument de la culture et du cinéma Africain Sotigui Kouyaté n’est plus ! Portrait.
Sotigui Kouyaté est né le 19 juillet 1936 à Bamako (Mali). Il était marié et père du réalisateur Dany Kouyaté. Issu d’une famille de griots, il a pratiqué le métier de ses parents durant une longue période avant de s’exiler au Burkina Faso dans les années 1960. Au pays des hommes intègres, Sotigui enseigne pendant quelques années dans des écoles primaires avant de se lancer dans une carrière footballistique. Il sera désigné capitaine de l’équipe nationale du Burkina jusqu’en 1966, début de sa carrière artistique. En 1966 donc, il crée sa propre compagnie de théâtre avec le soutien de son ami et réalisateur burkinabé Boubacar Dicko.

Début d'une carrière cinématographique riche et variée
Acteur, chanteur, danseur et musicien, Sotigui Kouyaté débute sa carrière cinématographique en 1968 avec ‘protection des récoltes’ de Jean David. Après s’être fait connaître du grand public burkinabé et sur le plan international, l’homme revient sur scène avec le long métrage comique du français Thomas Gillou ‘black mic mac’ réalisé en 1986. Le film connaîtra un franc succès. Une année plus tard, il apparaît dans ‘y’a bon les blancs’ de Marco Ferreri, puis ‘un thé au Sahara’ de Bernard Bertolucci’ en 1989. Le public découvrira un talent hors du commun avec un homme qui incarne la sagesse et impose le respect.

Le théâtre dans la peau
Notons qu’en 1985, le griot mandingue a joué dans une multitude de pièces de théâtres avec le réalisateur Peter Brook. Parmi ces pièces nous avons “Qui est là? “ ; “L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau” ; “Antigone“ ; “Hamlet“ ; “Le costume de Thierno Bocar“... Sotigui Kouyaté fait une fabuleuse dans le long métrage ‘Keita, l’héritage du griot’ de son fils Dany Kouyaté en 1995 où il détient le rôle principal. Cinq ans plus tard, l’acteur revient sur scène avec le rôle principal dans ‘little Sénégal’ du franco-algérien Rachid Bouchareb. Il tourne dans des films tels : ‘la genèse’ du réalisateur malien Cheick Oumar Sissoko, ‘le maitre des éléphants’ de Patrick Grand Perret’, ‘IP5’ de Jean Jacques Beineix aux côté d’Yves Montand, ‘tombés du ciel’ de Philippe Loiret, etc.

Le mandéka théâtre de Bamako
En 1997, le vieux Kouyaté créé avec Alioune Ifra N’Diaye, Jean Louis Savot Duvauroux et Habib Dembélé, la mandéka théâtre du blonba. C’est une structure de promotion et de création artistique et littéraire. C’est donc avec le mandéka théâtre qu’il fera la mise en scène de la pièce de théâtre ‘Antigone’ en 1998. L’artiste se plaisait à dire « je ne suis passé par aucune école de théâtre, si ce n’est la grande école de la rue. » C’est dire à quel point ses talents artistiques impressionnaient plus d’un. C’était un artiste complet, bourré de talents et qui imposait le respect.

La suite dans Le Journal du Mali
http://www.journaldumali.com/article.php?aid=1358

dimanche 21 mars 2010

Farming the Wetlands of Old Acadie (Acadian Museum, Erath, Louisiana)

Erath. Sat 3/27/2010 at 1:00 PM
Acadian Museum, 203 South Broadway, St. Landry Parish (Louisiana)

The Center for Cultural & Eco-Tourism presents "Farming the Wetlands of Old Acadie: A Permanent Museum Exhibit and Symposium Exploring the Ecology and Cultural Traditions of Early Acadians," at 1 p.m. March 27 at the Acadian Museum, 203 South Broadway, Erath. Developed in 2006 at LSU, the exhibit explores the ecological backdrop and agricultural innovations of the early Acadian settlers during the seventeenth century. This bilingual exhibit will have a permanent home at the Acadian Museum. It illustrates the historical significance of the Acadian farmers, the science behind their farming methods, as well as the ecology of the Nova Scotian landscape. The exhibit also includes coastal restoration projects currently functioning in former Acadian territory. The exhibit traveled throughout southwest Louisiana in 2007 and will now be installed in the Acadian Room of the Acadian Museum in Erath, Louisiana. In conjunction with the new exhibit, the museum will host an afternoon symposium Saturday, March 27, 2010, beginning at 1pm at Bonne Soirée, one door down from the Acadian Museum, located at 209 S. Broadway St.

The symposium features presentations by UL Lafayette anthropologist Dr. Ray Brassieur, coastal ecologist Dr. Whitney Broussard, as well as keynote speaker Dr. Robert Summerby-Murray of Mount Allison University, Canada and a roundtable discussion with local farmers, soil scientists, and cultural geographers. Following t he symposium will be a Grand Opening of the exhibit at 4pm at the Acadian Museum. Music and refreshments will be provided. Entry to all events is free and open to the public.

This event is brought to you by the Center for Cultural and Eco-Tourism through support from the Louisiana Endowment for the Humanities. The original 2006 exhibit was compiled by graduate students Whitney Broussard, Melissa Baustian, Russell Fielding, and Jenn Lasseigne. They traveled through Nova Scotia and New Brunswick studying the ecology of the salt marshes surrounding the Bay of Fundy, the historical use of the salt marshes for agriculture by early Acadians, how the land use has shifted over the past 300 years following the deportation of the Acadians, and how present-day restoration techniques are being applied to these marshes.

Acadian Museum website: http://www.acadianmuseum.com/

mercredi 10 mars 2010

Journée Internationale de la Francophonie

Le 20 mars 2010, l’Organisation internationale de la Francophonie fêtera ses 40 ans, sous le signe de "La diversité au service de la paix" et de la solidarité avec le peuple haïtien.

Ce 40e anniversaire sera célébré par un programme plurielqui sera marqué par la réception le 20 mars à l’Elysée, à l’invitation du Président de la République française, du Secrétaire général de la Francophonie et des représentants de la communauté francophone à Paris, et par une cérémonie le 19 mars dans les salons de l’Hôtel de villeà Paris. Il se prolongera jusqu’à la tenue du XIIIe Sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse) du 22 au 24 octobre 2010.

Ce programme sera enrichi de tous les événements que vous organiserez, vous francophones de tous les continents, car comme le dit Abdou Diouf dans le message qu’il vous adresse "si la Francophonie a pu résister à l’épreuve du temps, si elle a su se régénérer et se réformer tout en restant elle-même, c’est grâce à l’engagement militant de toutes celles et de tous ceux qui l’ont fidèlement servie et promue, tout au long de ces quarante ans, mais c’est aussi grâce à la langue et aux valeurs qui nous fédèrent".

Le programme :
http://www.20mars.francophonie.org/Le-40e-anniversaire-de-l-OIF-en-2010

jeudi 14 janvier 2010

Solidarité avec Haïti

Face à la situation terrible après le tremblement de terre qui a touché Port-au-Prince le 12 janvier, Médecins Sans Frontières (Doctors Without Borders) se mobilise et vous mobilise aussi.

Les équipes MSF des différentes sections MSF présentes à Port-au-Prince concentrent aujourd'hui leurs efforts sur le développement d'infrastructures chirurgicales. Deux blocs opératoires sont maintenant opérationnels pour prendre en charge 300 patients qui ont été transférés au centre MSF de l'hôpital de Choscal, dans le quartier de Cité Soleil. C'est une course contre la montre pour les équipes, car il faut rapidement intervenir sur les blessures infectées.

Un hôpital équipé de deux blocs opératoires est en cours d'acheminement à bord d'un avion transportant également des équipes chirurgicales. Les problèmes d'accès et de transports, aériens comme routiers, retardent toutefois l'arrivée des équipes.
La prise en charge des blessés est une urgence pour MSF. Deux blocs opératoires sont déjà fonctionnels à Port-au-Prince. L'acheminement du matériel et du personnel en renfort reste difficile.

Médecins sans frontières (MSF) est une organisation non gouvernementale internationale à but humanitaire d'origine française mais dont le Bureau international siège à Genève (Suisse). Elle offre une assistance médicale d'urgence dans des cas comme les conflits armés, les catastrophes naturelles, les épidémies et les famines. MSF offre aussi des actions à plus long terme lors de conflits prolongés ou d'instabilité chronique, dans le cadre de l'aide aux réfugiés ou à la suite de catastrophes. Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 1999.

Faire un don :
http://www.msf.fr/

lundi 11 janvier 2010

Le non massif des Guyanais et Martiniquais

Lu dans la presse :
Le non massif des Guyanais et Martiniquais à l'autonomie accrue (Le Monde, 11-01-2010)

Les électeurs de Guyane et de Martinique se sont prononcés nettement contre l'autonomie accrue de leurs départements qui leur était proposée lors d'un référendum organisé, dimanche 10 janvier, à la demande d'une majorité de leurs élus locaux. En Guyane, ils ont dit "non" à 69,8 %, et en Martinique, le "non" l'emporte avec 78,9 % des votes, selon les résultats définitifs annoncés lundi matin par le ministère de l'outre-mer.

Un peu plus de 67 000 électeurs en Guyane et de 297 000 électeurs en Martinique étaient invités à dire s'ils souhaitaient un passage de leur département (et région) d'outre-mer, soumis aux mêmes règles juridiques que la métropole, à l'article 74 de la Constitution, qui en aurait fait une collectivité d'outre-mer pouvant bénéficier d'une autonomie accrue. La question était : "Approuvez-vous la transformation de la Martinique (ou de la Guyane) en une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 de la Constitution, dotée d'une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ?" En cas de oui, le statut de ces collectivités aurait été défini ensuite seulement par une loi organique.

Ces résultats traduisent un sentiment de défiance des populations à l'égard des élus locaux. En Guyane, les quatre parlementaires, dont Christiane Taubira, et les présidents du conseil régional et du conseil général, tous de gauche, avaient appelé à voter oui. Le résultat de dimanche aura des conséquences importantes sur les élections régionales de mars, notamment en Martinique, où le président du conseil régional, Alfred Marie-Jeanne (Mouvement indépendantiste), avait appelé à voter oui, à l'inverse du député autonomiste Serge Letchimy (Parti progressiste).

La suite sur
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/11/le-non-massif-des-guyanais-et-martiniquais-a-l-autonomie-accrue_1289885_823448.html#xtor=RSS-3208