jeudi 14 janvier 2010

Solidarité avec Haïti

Face à la situation terrible après le tremblement de terre qui a touché Port-au-Prince le 12 janvier, Médecins Sans Frontières (Doctors Without Borders) se mobilise et vous mobilise aussi.

Les équipes MSF des différentes sections MSF présentes à Port-au-Prince concentrent aujourd'hui leurs efforts sur le développement d'infrastructures chirurgicales. Deux blocs opératoires sont maintenant opérationnels pour prendre en charge 300 patients qui ont été transférés au centre MSF de l'hôpital de Choscal, dans le quartier de Cité Soleil. C'est une course contre la montre pour les équipes, car il faut rapidement intervenir sur les blessures infectées.

Un hôpital équipé de deux blocs opératoires est en cours d'acheminement à bord d'un avion transportant également des équipes chirurgicales. Les problèmes d'accès et de transports, aériens comme routiers, retardent toutefois l'arrivée des équipes.
La prise en charge des blessés est une urgence pour MSF. Deux blocs opératoires sont déjà fonctionnels à Port-au-Prince. L'acheminement du matériel et du personnel en renfort reste difficile.

Médecins sans frontières (MSF) est une organisation non gouvernementale internationale à but humanitaire d'origine française mais dont le Bureau international siège à Genève (Suisse). Elle offre une assistance médicale d'urgence dans des cas comme les conflits armés, les catastrophes naturelles, les épidémies et les famines. MSF offre aussi des actions à plus long terme lors de conflits prolongés ou d'instabilité chronique, dans le cadre de l'aide aux réfugiés ou à la suite de catastrophes. Elle a reçu le prix Nobel de la paix en 1999.

Faire un don :
http://www.msf.fr/

lundi 11 janvier 2010

Le non massif des Guyanais et Martiniquais

Lu dans la presse :
Le non massif des Guyanais et Martiniquais à l'autonomie accrue (Le Monde, 11-01-2010)

Les électeurs de Guyane et de Martinique se sont prononcés nettement contre l'autonomie accrue de leurs départements qui leur était proposée lors d'un référendum organisé, dimanche 10 janvier, à la demande d'une majorité de leurs élus locaux. En Guyane, ils ont dit "non" à 69,8 %, et en Martinique, le "non" l'emporte avec 78,9 % des votes, selon les résultats définitifs annoncés lundi matin par le ministère de l'outre-mer.

Un peu plus de 67 000 électeurs en Guyane et de 297 000 électeurs en Martinique étaient invités à dire s'ils souhaitaient un passage de leur département (et région) d'outre-mer, soumis aux mêmes règles juridiques que la métropole, à l'article 74 de la Constitution, qui en aurait fait une collectivité d'outre-mer pouvant bénéficier d'une autonomie accrue. La question était : "Approuvez-vous la transformation de la Martinique (ou de la Guyane) en une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 de la Constitution, dotée d'une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ?" En cas de oui, le statut de ces collectivités aurait été défini ensuite seulement par une loi organique.

Ces résultats traduisent un sentiment de défiance des populations à l'égard des élus locaux. En Guyane, les quatre parlementaires, dont Christiane Taubira, et les présidents du conseil régional et du conseil général, tous de gauche, avaient appelé à voter oui. Le résultat de dimanche aura des conséquences importantes sur les élections régionales de mars, notamment en Martinique, où le président du conseil régional, Alfred Marie-Jeanne (Mouvement indépendantiste), avait appelé à voter oui, à l'inverse du député autonomiste Serge Letchimy (Parti progressiste).

La suite sur
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/01/11/le-non-massif-des-guyanais-et-martiniquais-a-l-autonomie-accrue_1289885_823448.html#xtor=RSS-3208