Du 16 au 26 avril 2009, la XXVème édition des journées du cinéma africain et créole propose plus d'une centaine de films en provenance d'une quarantaine de pays. Pendant dix jours à Montréal, plus de 12000 spectateurs ont la possibilité de voir des films de réalisateurs et réalisatrices d'Afrique, des pays créoles et du reste du monde. Après les projections, des cinéastes, réalisateurs, journalistes du Canada, d'Afrique et d'Europe prennent part aux débats et aux colloques.
Vues d'Afrique and their 25th anniversary, will start up this April 16 running through April 26. The Pan Africa International Film Festival has a fine lineup in 2009 with over 130 films from forty some countries.
Programme :
http://www.festivalnuitsdafrique.com/
dimanche 12 avril 2009
vendredi 20 mars 2009
Le Monde : Pourquoi ils écrivent en français
Lu dans Le Monde du 20 mars 2009 (extrait) :
La Journée internationale de la francophonie (le 20 mars) et Semaine de la langue française (du 16 au 23 mars) réussiront-elles à modifier l'image que les Français se font de leur langue ? Un peu partout, des articles fatalistes donnent le ton : "Français, le recul constant" (Skynetblog, 28 avril 2007), "La mort de la culture française" (Time, 21 novembre 2007), "L'Occident et sa culture ne fascinent plus" (Télérama, 1er octobre 2008)...
Pourtant, si le français semble perdre de son influence dans le monde, force est de constater qu'auprès des écrivains son capital de séduction reste entier. Le phénomène n'est d'ailleurs pas nouveau. Beckett, Cioran, Ionesco, Arrabal, Panaït Istrati... et, plus près de nous, Milan Kundera ou François Cheng : tous ont abandonné leur langue maternelle pour celle de Molière.
Aujourd'hui, cet engouement perdure et paraît même s'amplifier. Un seul exemple ? Les prix littéraires 2008. Le Goncourt à Atiq Rahimi, le Renaudot à Tierno Monembo, le prix Théophile Gautier de l'Académie française à Seymus Dagtekin... illustrent bien le fait que penser et inventer en français continue d'attirer des écrivains originaires du monde entier - en l'espèce d'Afghanistan, de Guinée ou même de la partie turque du Kurdistan...
A quoi il faudrait ajouter l'Amérique (Jonathan Littell ou David I. Grossvogel), l'Argentine (Hector Bianciotti ou Silvia Baron Supervielle), Cuba (Eduardo Manet), la Grèce (Vassilis Alexakis), la Slovénie (Brina Svit), la Russie (Andreï Makine), l'Allemagne (Anne Weber), le Japon (Aki Shimazaki), la Suède (Bjorn Larsson), le Danemark (Pia Petersen), l'Italie (Carlo Iansiti), la Roumanie (Andrei Vieru), la Chine (Ying Chen)... et l'on est loin d'épuiser tous les exemples. Pourquoi renonce-t-on un jour à sa langue maternelle pour bâtir une oeuvre en français ? Par amour ? Par nécessité ? Parce que les circonstances vous y poussent ? Ou la richesse de l'idiome ? Ou les grands auteurs de la "langue d'accueil" ?
"Au départ, je ne me posais pas la question, explique Atiq Rahimi. Syngué Sabour est sorti directement en français. Jusque-là, j'avais écrit mes livres en persan, mais là, je touchais un sujet tabou dans ma langue maternelle. Or, je ne voulais pas présenter la femme afghane comme un objet caché, sans corps ni identité. Je souhaitais qu'elle apparaisse comme toutes les autres femmes, emplie de désirs, de plaisirs, de blessures. Le français m'a donné cette liberté."
Echapper aux rigidités de sa langue d'origine, c'est aussi ce que recherche la romancière vietnamienne Anna Moï. "En vietnamien, il n'y a pas un mot pour dire "vous" ou "tu". Si j'écris sur une femme, je suis obligée de dire "petite soeur". Si j'ai envie d'inventer une histoire où cette femme aime un homme plus jeune qu'elle, c'est impossible, la langue ne le prévoit pas. Certes, le conformisme est inscrit dans la langue même (à travers les pronoms personnels, par exemple). Mais ce qui me paralyse, ce serait plutôt mon propre rapport à cette langue, dans laquelle j'ai été élevée, et "bien élevée". Je fuis ma bonne éducation en migrant vers d'autres langues. Plus je m'en éloigne, plus je peux être iconoclaste et dire l'indicible." L'Italien Carlo Iansiti ne dit pas autre chose : "Ecrire en français, c'est pour moi être ailleurs, c'est se détacher d'une famille, d'un pays, d'une vie qu'on n'a pas choisis ; aujourd'hui cette langue ne m'est plus étrangère, elle me donne le sentiment de pouvoir inventer mon existence."
Et puis il y a, semble-t-il, la plasticité particulière du français, qui permet de "plier les mots dans un sens ou dans un autre". Contrairement au danois - une quasi "novlangue", qui "s'appauvrit" et ne "s'interroge pas" -, "le français ne fige jamais le sens d'un terme, explique la romancière Pia Petersen. En cela, il reflète bien la mentalité d'un peuple toujours enclin à contester, interroger, réagir... Une langue indocile, c'est toujours attirant pour un écrivain..."
"GOÛT DU DÉFI"
Beaucoup d'auteurs soulignent aussi son "universalité". "Montesquieu ou Voltaire font souvent parler l'étranger, note Fouad Laroui, qui, né au Maroc et installé aux Pays-Bas, écrit ses romans en français et ses poèmes en néerlandais. J'ai tout de suite perçu cela comme une invitation. Quand j'ai vu que les Persans ou les Hurons parlaient français, je me suis dit : "pourquoi pas moi ?" C'est ce cercle vertueux qui est intéressant : plus les étrangers écrivent dans cette langue, plus elle devient universelle."
La suite dans Le Monde :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/03/20/pourquoi-ils-ecrivent-en-francais_1170385_3260.html
La Journée internationale de la francophonie (le 20 mars) et Semaine de la langue française (du 16 au 23 mars) réussiront-elles à modifier l'image que les Français se font de leur langue ? Un peu partout, des articles fatalistes donnent le ton : "Français, le recul constant" (Skynetblog, 28 avril 2007), "La mort de la culture française" (Time, 21 novembre 2007), "L'Occident et sa culture ne fascinent plus" (Télérama, 1er octobre 2008)...
Pourtant, si le français semble perdre de son influence dans le monde, force est de constater qu'auprès des écrivains son capital de séduction reste entier. Le phénomène n'est d'ailleurs pas nouveau. Beckett, Cioran, Ionesco, Arrabal, Panaït Istrati... et, plus près de nous, Milan Kundera ou François Cheng : tous ont abandonné leur langue maternelle pour celle de Molière.
Aujourd'hui, cet engouement perdure et paraît même s'amplifier. Un seul exemple ? Les prix littéraires 2008. Le Goncourt à Atiq Rahimi, le Renaudot à Tierno Monembo, le prix Théophile Gautier de l'Académie française à Seymus Dagtekin... illustrent bien le fait que penser et inventer en français continue d'attirer des écrivains originaires du monde entier - en l'espèce d'Afghanistan, de Guinée ou même de la partie turque du Kurdistan...
A quoi il faudrait ajouter l'Amérique (Jonathan Littell ou David I. Grossvogel), l'Argentine (Hector Bianciotti ou Silvia Baron Supervielle), Cuba (Eduardo Manet), la Grèce (Vassilis Alexakis), la Slovénie (Brina Svit), la Russie (Andreï Makine), l'Allemagne (Anne Weber), le Japon (Aki Shimazaki), la Suède (Bjorn Larsson), le Danemark (Pia Petersen), l'Italie (Carlo Iansiti), la Roumanie (Andrei Vieru), la Chine (Ying Chen)... et l'on est loin d'épuiser tous les exemples. Pourquoi renonce-t-on un jour à sa langue maternelle pour bâtir une oeuvre en français ? Par amour ? Par nécessité ? Parce que les circonstances vous y poussent ? Ou la richesse de l'idiome ? Ou les grands auteurs de la "langue d'accueil" ?
"Au départ, je ne me posais pas la question, explique Atiq Rahimi. Syngué Sabour est sorti directement en français. Jusque-là, j'avais écrit mes livres en persan, mais là, je touchais un sujet tabou dans ma langue maternelle. Or, je ne voulais pas présenter la femme afghane comme un objet caché, sans corps ni identité. Je souhaitais qu'elle apparaisse comme toutes les autres femmes, emplie de désirs, de plaisirs, de blessures. Le français m'a donné cette liberté."
Echapper aux rigidités de sa langue d'origine, c'est aussi ce que recherche la romancière vietnamienne Anna Moï. "En vietnamien, il n'y a pas un mot pour dire "vous" ou "tu". Si j'écris sur une femme, je suis obligée de dire "petite soeur". Si j'ai envie d'inventer une histoire où cette femme aime un homme plus jeune qu'elle, c'est impossible, la langue ne le prévoit pas. Certes, le conformisme est inscrit dans la langue même (à travers les pronoms personnels, par exemple). Mais ce qui me paralyse, ce serait plutôt mon propre rapport à cette langue, dans laquelle j'ai été élevée, et "bien élevée". Je fuis ma bonne éducation en migrant vers d'autres langues. Plus je m'en éloigne, plus je peux être iconoclaste et dire l'indicible." L'Italien Carlo Iansiti ne dit pas autre chose : "Ecrire en français, c'est pour moi être ailleurs, c'est se détacher d'une famille, d'un pays, d'une vie qu'on n'a pas choisis ; aujourd'hui cette langue ne m'est plus étrangère, elle me donne le sentiment de pouvoir inventer mon existence."
Et puis il y a, semble-t-il, la plasticité particulière du français, qui permet de "plier les mots dans un sens ou dans un autre". Contrairement au danois - une quasi "novlangue", qui "s'appauvrit" et ne "s'interroge pas" -, "le français ne fige jamais le sens d'un terme, explique la romancière Pia Petersen. En cela, il reflète bien la mentalité d'un peuple toujours enclin à contester, interroger, réagir... Une langue indocile, c'est toujours attirant pour un écrivain..."
"GOÛT DU DÉFI"
Beaucoup d'auteurs soulignent aussi son "universalité". "Montesquieu ou Voltaire font souvent parler l'étranger, note Fouad Laroui, qui, né au Maroc et installé aux Pays-Bas, écrit ses romans en français et ses poèmes en néerlandais. J'ai tout de suite perçu cela comme une invitation. Quand j'ai vu que les Persans ou les Hurons parlaient français, je me suis dit : "pourquoi pas moi ?" C'est ce cercle vertueux qui est intéressant : plus les étrangers écrivent dans cette langue, plus elle devient universelle."
La suite dans Le Monde :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/03/20/pourquoi-ils-ecrivent-en-francais_1170385_3260.html
lundi 16 mars 2009
RFI: La Francophonie littéraire, le tournant ?
Lu sur le site de Radio France Internationale du 13/03/2009 (extrait) :
La Francophonie littéraire, le tournant ? par Tirthankar Chanda
Alain Mabanckou, chef de file du mouvement Littérature-monde en français, est-il en train de faire bouger les lignes dans l’univers des Lettres françaises ? De plus en plus d’ouvrages francophones sont primés en France – signe que l’on reconnaît aujourd’hui plus volontiers l’importante contribution de ces auteurs d’outre-France à l’élargissement des frontières de l’imaginaire littéraire français.
Littérature francophone ou littérature-monde en français ? La question secoue l’univers de la francophonie littéraire depuis bientôt deux ans. «Pendant longtemps, ingénu, j’ai rêvé de l’intégration de la littérature francophone dans la littérature française, écrit Alain Mabanckou, chef de file du mouvement Littérature-monde en français. Avec le temps, je me suis aperçu que je me trompais d’analyse. La littérature francophone est un grand ensemble dont les tentacules enlacent plusieurs continents. (...) La littérature française est une littérature nationale. C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone.»
Une «variante exotique tout juste tolérée»
La révolte grondait depuis longtemps, mais elle a éclaté au grand jour en mars 2007. Elle a pris la forme d’un manifeste, signé par un collectif de 44 écrivains, avec à leur tête Michel Le Bris, le fondateur du festival Etonnants voyageurs. Le Manifeste des 44, relayé par un livre paru 3 mois plus tard, réunissant 27 textes-professions de foi, proclame l’émergence d’une littérature de langue française transnationale qui marque, selon ses signataires, la fin de la francophonie héritée de l’empire colonial français, trop empreinte d’un paternalisme révolu. Comme modèle, le collectif cite la nouvelle littérature anglaise, prise d’assaut par les enfants de l’ex-empire britannique, alors que les institutions littéraires françaises tiennent les écrivains francophones en marge, une «variante exotique tout juste tolérée».
Les auteurs s’élèvent aussi contre une vision trop politisée qui avait provoqué, en 2006, à l’occasion du Salon du Livre de Paris ayant pour invitée la Francophonie, un vif débat à propos de l’invitation de l’un des meilleurs romanciers algériens, Boualem Sansal, au motif que son pays n’était pas membre des instances officielles de la Francophonie. Finalement, Boualem Sansal fut bel et bien invité et délivra une séance de dédicaces sur le stand de la Francophonie.
Parmi les signataires du Manifeste, on trouve quelques-unes des grandes figures des littératures francophones – Nancy Huston, Tahar Ben Jelloun, Amin Maalouf, Alain Mabanckou, Abdourahman Waberi... –, mais aussi des écrivains français influents tels que Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, Eric Orsenna, Jean Rouaud et quelques autres.
Cette solidarité des hommes et des femmes de la plume traduit, au-delà de la ligne de fracture français-francophone, une nouvelle étape dans la réorganisation des Lettres de langue française. Francophones et Français se reconnaissent dans ce concept de littérature-monde tandis que les institutions de la Francophonie – malgré des efforts dont l’un des plus notables est la remise du Prix des cinq continents, ouvert à tous les écrivains de langue française d’où qu’ils viennent – peinent à réunir sur un même plateau les deux tribus. D’où la question «qui tue» : pourquoi la littérature française n’est-elle pas considérée comme une littérature francophone parmi d’autres ?
Ne pas confondre francocentrisme et francophonie
Une question que se pose aussi Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, lorsqu’il s’interroge dans une lettre ouverte aux partisans de la fin de la francophonie: «A la tête de l’Organisation de la Francophonie depuis quatre ans, je ne parviens toujours pas à m’expliquer, ni à expliquer aux francophones militants sur d’autres rivages, le désamour des Français pour la francophonie.»
La suite sur :
http://rfi.fr/actufr/articles/111/article_79194.asp
La Francophonie littéraire, le tournant ? par Tirthankar Chanda
Alain Mabanckou, chef de file du mouvement Littérature-monde en français, est-il en train de faire bouger les lignes dans l’univers des Lettres françaises ? De plus en plus d’ouvrages francophones sont primés en France – signe que l’on reconnaît aujourd’hui plus volontiers l’importante contribution de ces auteurs d’outre-France à l’élargissement des frontières de l’imaginaire littéraire français.
Littérature francophone ou littérature-monde en français ? La question secoue l’univers de la francophonie littéraire depuis bientôt deux ans. «Pendant longtemps, ingénu, j’ai rêvé de l’intégration de la littérature francophone dans la littérature française, écrit Alain Mabanckou, chef de file du mouvement Littérature-monde en français. Avec le temps, je me suis aperçu que je me trompais d’analyse. La littérature francophone est un grand ensemble dont les tentacules enlacent plusieurs continents. (...) La littérature française est une littérature nationale. C’est à elle d’entrer dans ce grand ensemble francophone.»
Une «variante exotique tout juste tolérée»
La révolte grondait depuis longtemps, mais elle a éclaté au grand jour en mars 2007. Elle a pris la forme d’un manifeste, signé par un collectif de 44 écrivains, avec à leur tête Michel Le Bris, le fondateur du festival Etonnants voyageurs. Le Manifeste des 44, relayé par un livre paru 3 mois plus tard, réunissant 27 textes-professions de foi, proclame l’émergence d’une littérature de langue française transnationale qui marque, selon ses signataires, la fin de la francophonie héritée de l’empire colonial français, trop empreinte d’un paternalisme révolu. Comme modèle, le collectif cite la nouvelle littérature anglaise, prise d’assaut par les enfants de l’ex-empire britannique, alors que les institutions littéraires françaises tiennent les écrivains francophones en marge, une «variante exotique tout juste tolérée».
Les auteurs s’élèvent aussi contre une vision trop politisée qui avait provoqué, en 2006, à l’occasion du Salon du Livre de Paris ayant pour invitée la Francophonie, un vif débat à propos de l’invitation de l’un des meilleurs romanciers algériens, Boualem Sansal, au motif que son pays n’était pas membre des instances officielles de la Francophonie. Finalement, Boualem Sansal fut bel et bien invité et délivra une séance de dédicaces sur le stand de la Francophonie.
Parmi les signataires du Manifeste, on trouve quelques-unes des grandes figures des littératures francophones – Nancy Huston, Tahar Ben Jelloun, Amin Maalouf, Alain Mabanckou, Abdourahman Waberi... –, mais aussi des écrivains français influents tels que Jean-Marie Gustave Le Clézio, prix Nobel de littérature 2008, Eric Orsenna, Jean Rouaud et quelques autres.
Cette solidarité des hommes et des femmes de la plume traduit, au-delà de la ligne de fracture français-francophone, une nouvelle étape dans la réorganisation des Lettres de langue française. Francophones et Français se reconnaissent dans ce concept de littérature-monde tandis que les institutions de la Francophonie – malgré des efforts dont l’un des plus notables est la remise du Prix des cinq continents, ouvert à tous les écrivains de langue française d’où qu’ils viennent – peinent à réunir sur un même plateau les deux tribus. D’où la question «qui tue» : pourquoi la littérature française n’est-elle pas considérée comme une littérature francophone parmi d’autres ?
Ne pas confondre francocentrisme et francophonie
Une question que se pose aussi Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, lorsqu’il s’interroge dans une lettre ouverte aux partisans de la fin de la francophonie: «A la tête de l’Organisation de la Francophonie depuis quatre ans, je ne parviens toujours pas à m’expliquer, ni à expliquer aux francophones militants sur d’autres rivages, le désamour des Français pour la francophonie.»
La suite sur :
http://rfi.fr/actufr/articles/111/article_79194.asp
dimanche 8 mars 2009
Fespaco 2009 : Les prix
Le Fespaco (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) a décerné l’Étalon d’Or 2009 au Film Teza de l’Ethiopien Hailé Gerima. Il succède au nigérian Newton Aduaka avec Ezra. Le jury « Longs métrages » était présidé par le réalisateur burkinabè Gaston Kaboré.
L’Étalon d’argent 2009 est décerné au film Nothing But the truth de John Kani (Afrique du Sud). L’Étalon de bronze 2009 de Yennenga est attribué au film Mascarades de Lyes Salem (Algérie).
Site officiel du FESPACO : http://www.fespaco.bf/
L’Étalon d’argent 2009 est décerné au film Nothing But the truth de John Kani (Afrique du Sud). L’Étalon de bronze 2009 de Yennenga est attribué au film Mascarades de Lyes Salem (Algérie).
Site officiel du FESPACO : http://www.fespaco.bf/
mercredi 4 mars 2009
S'aimant en semant la poésie Louisianaise
Une vidéo proposée par le Centenary College (Shreveport) sur la littérature de Louisiane :
http://www.youtube.com/watch?v=u_r1ohAhNDM
http://www.youtube.com/watch?v=u_r1ohAhNDM
dimanche 1 mars 2009
Journée internationale de la Francophonie
La Journée internationale de la Francophonie est une journée dédiée à la langue française qui unit 200 millions de locuteurs dans le monde et rassemble les 870 millions de personnes des 70 États et gouvernements de l'Organisation internationale de la Francophonie. En présence d'Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, la célébration officielle se déroulera le 20 mars 2009 à Beyrouth (Liban), lieu de diversité et de dialogue des cultures et pays hôte des VIes Jeux de la Francophonie à l'automne 2009.
Les francophones du monde entier fêteront cette journée en exprimant leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité, partageant ainsi les valeurs de la Francophonie.
Depuis 1990, les francophones de tous les continents célèbrent chaque 20 mars la Journée internationale de la Francophonie. Une journée dédiée à la langue française qui unit 200 millions de locuteurs recensés dans le monde et rassemble aussi les 870 millions de personnes vivant dans les 70 États et gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Une occasion, pour les francophones du monde entier, d’affirmer leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité.
La date du 20 mars a été retenue en commémoration de la signature, en 1970 à Niamey (Niger), du traité portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), aujourd’hui Organisation internationale de la Francophonie.
Site officiel : http://20mars.francophonie.org/
Les francophones du monde entier fêteront cette journée en exprimant leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité, partageant ainsi les valeurs de la Francophonie.
Depuis 1990, les francophones de tous les continents célèbrent chaque 20 mars la Journée internationale de la Francophonie. Une journée dédiée à la langue française qui unit 200 millions de locuteurs recensés dans le monde et rassemble aussi les 870 millions de personnes vivant dans les 70 États et gouvernements de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Une occasion, pour les francophones du monde entier, d’affirmer leur solidarité et leur désir de vivre ensemble, dans leurs différences et leur diversité.
La date du 20 mars a été retenue en commémoration de la signature, en 1970 à Niamey (Niger), du traité portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), aujourd’hui Organisation internationale de la Francophonie.
Site officiel : http://20mars.francophonie.org/
mardi 24 février 2009
FESPACO 2009
Le FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) est le grand festival du film africain et a lieu tous les deux ans à Ouagadougou. La 21ème édition, du 28 février au 7 mars, se place sous le thème : « Cinéma africain: Tourisme et patrimoines culturels ».
Sur initiative d’un groupe de cinéphiles désireux de faire connaître le vrai visage de l’Afrique et sa manière d’être, est né le FESPACO. L’histoire retient quelques noms phare de la genèse du FESPACO : François BASSOLET, Alimata SALEMBERE, Odette SANOGHO, Ignace SANDWIDI, Ousmane SEMBENE, Eugène LOMPO, Roger NIKIEMA, Claude PRIEUX, Henri MICAUX, Hamidou OUEDRAOGO, Simone Aïssé MENSAH, Sondé August COULIBALY, Bernard Yonli.
Le FESPACO a été institutionnalisé en janvier 1972 avec à la clé, un grand prix dénommé Etalon de Yennenga, lequel est le symbole de la consécration suprême de la meilleure œuvre cinégraphique de la sélection officielle. Il est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré. Ce trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossés, ethnie majoritaire au Burkina Faso. Au-delà du prix, l’Etalon de Yennenga est le symbole de l’identité culturelle africaine, que les cinéastes à travers leurs créations doivent contribuer à maintenir bien vivante.
1972 Le Wazzou polygame par Oumarou Ganda (Niger)
1973 Les mille et une mains par Souheil Ben Barka (Maroc)
1976 Muna Moto par Dikongué Pipa (Cameroun)
1979 Baara Par Souleymane Cissé (Mali)
1981 Djeli par Kramo Lanciné Fadika (Côte d’Ivoire)
1983 Finye par Souleymane Cissé (Mali)
1985 Histoire d’une rencontre par Brahim Tsaki (Algérie)
1987 Saraouinia par Med Hondo (Mauritanie)
1989 Heritage Africa par Kwaw Ansah (Ghana)
1991 Tilaï par Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso)
1993 Au nom du Christ par Roger Gnoan M’Bala (Côte d’Ivoire)
1995 Guimba par Cheick Oumar Sissoko (Mali)
1997 Buud Yam par Gaston Kaboré (Burkina Faso)
1999 Pièces d’identités par Mwézé Ngangura (R. D. Congo)
2001 Ali Zaoua par Nabil Ayouch (Maroc)
2003 En attendant le bonheur par Abderrahmane Sissako (Mauritanie)
2005 Drum par Zola Maseko (Afrique du Sud)
2007 Ezra par Newton Aduaka (Nigeria)
En 2009, 664 films sont présentés en 2009 npar 75 cinéastes venant de 15 pays différents. Parmi ces films, 374 ont été retenus pour être visionnés dans les salles de cinéma mais seulement 129 films ont été retenus pour la compétition officielle dont 20 longs métrages, 20 courts métrages, 30 documentaires, 29 films TV-vidéo, 13 séries TV, et 17 films pour le Prix Paul Robson de la Diaspora.
Des milliers de professionnels du cinéma, tous domaines confondus (réalisateurs, comédiens, techniciens, producteurs et distributeurs), les festivals partenaires, les médias internationaux et les cinéphiles sont attendus à cette édition. Les présidents des jurys viennent de différents pays : Burkina Faso, Mozambique, République Démocratique du Congo, Nigeria, Etats-Unis.
Deux faits vont donner un cachet particulier à la manifestation : ce 21ème festival célèbre les 40 ans du FESPACO et les 20 ans de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou. L’édition 2009 est par ailleurs marquée par un hommage à Ousmane SEMBENE, doyen des cinéastes africains et pionnier du FESPACO, disparu le 09 juin 2007.
Le Marché International du Cinéma et de la télévision (MICA), organisé pour la première fois en 1983, est une structure qui offre des possibilités de rencontres entre acheteurs et distributeurs professionnels. Ce marché constitue une bourse de programmes audiovisuels africains et sur l’Afrique, dont le visionnement est accessible à tous les professionnels du cinéma.
Site officiel du FESPACO : http://www.fespaco.bf/
Sur initiative d’un groupe de cinéphiles désireux de faire connaître le vrai visage de l’Afrique et sa manière d’être, est né le FESPACO. L’histoire retient quelques noms phare de la genèse du FESPACO : François BASSOLET, Alimata SALEMBERE, Odette SANOGHO, Ignace SANDWIDI, Ousmane SEMBENE, Eugène LOMPO, Roger NIKIEMA, Claude PRIEUX, Henri MICAUX, Hamidou OUEDRAOGO, Simone Aïssé MENSAH, Sondé August COULIBALY, Bernard Yonli.
Le FESPACO a été institutionnalisé en janvier 1972 avec à la clé, un grand prix dénommé Etalon de Yennenga, lequel est le symbole de la consécration suprême de la meilleure œuvre cinégraphique de la sélection officielle. Il est matérialisé par une guerrière, lance à la main, juchée sur un cheval cabré. Ce trophée tire son sens du mythe fondateur de l’empire des Mossés, ethnie majoritaire au Burkina Faso. Au-delà du prix, l’Etalon de Yennenga est le symbole de l’identité culturelle africaine, que les cinéastes à travers leurs créations doivent contribuer à maintenir bien vivante.
1972 Le Wazzou polygame par Oumarou Ganda (Niger)
1973 Les mille et une mains par Souheil Ben Barka (Maroc)
1976 Muna Moto par Dikongué Pipa (Cameroun)
1979 Baara Par Souleymane Cissé (Mali)
1981 Djeli par Kramo Lanciné Fadika (Côte d’Ivoire)
1983 Finye par Souleymane Cissé (Mali)
1985 Histoire d’une rencontre par Brahim Tsaki (Algérie)
1987 Saraouinia par Med Hondo (Mauritanie)
1989 Heritage Africa par Kwaw Ansah (Ghana)
1991 Tilaï par Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso)
1993 Au nom du Christ par Roger Gnoan M’Bala (Côte d’Ivoire)
1995 Guimba par Cheick Oumar Sissoko (Mali)
1997 Buud Yam par Gaston Kaboré (Burkina Faso)
1999 Pièces d’identités par Mwézé Ngangura (R. D. Congo)
2001 Ali Zaoua par Nabil Ayouch (Maroc)
2003 En attendant le bonheur par Abderrahmane Sissako (Mauritanie)
2005 Drum par Zola Maseko (Afrique du Sud)
2007 Ezra par Newton Aduaka (Nigeria)
En 2009, 664 films sont présentés en 2009 npar 75 cinéastes venant de 15 pays différents. Parmi ces films, 374 ont été retenus pour être visionnés dans les salles de cinéma mais seulement 129 films ont été retenus pour la compétition officielle dont 20 longs métrages, 20 courts métrages, 30 documentaires, 29 films TV-vidéo, 13 séries TV, et 17 films pour le Prix Paul Robson de la Diaspora.
Des milliers de professionnels du cinéma, tous domaines confondus (réalisateurs, comédiens, techniciens, producteurs et distributeurs), les festivals partenaires, les médias internationaux et les cinéphiles sont attendus à cette édition. Les présidents des jurys viennent de différents pays : Burkina Faso, Mozambique, République Démocratique du Congo, Nigeria, Etats-Unis.
Deux faits vont donner un cachet particulier à la manifestation : ce 21ème festival célèbre les 40 ans du FESPACO et les 20 ans de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou. L’édition 2009 est par ailleurs marquée par un hommage à Ousmane SEMBENE, doyen des cinéastes africains et pionnier du FESPACO, disparu le 09 juin 2007.
Le Marché International du Cinéma et de la télévision (MICA), organisé pour la première fois en 1983, est une structure qui offre des possibilités de rencontres entre acheteurs et distributeurs professionnels. Ce marché constitue une bourse de programmes audiovisuels africains et sur l’Afrique, dont le visionnement est accessible à tous les professionnels du cinéma.
Site officiel du FESPACO : http://www.fespaco.bf/
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