samedi 3 septembre 2011

Festival Images de la Diversité et de l'Égalité (FIDEL) du 20 au 25 septembre 2011 à la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration (Paris)

Du mardi 20 septembre au dimanche 25 septembre 2011, Le Fidel invite à découvrir 20 films documentaires, dont 10 inédits, avec pour l'ouverture du festival un hommage au peuple kanak, à travers deux films Cannibales, des kanak à Paris en 1931, et André Saïd, une mémoire en partage de Désiré Menrempon et Sabine Jobert, dans le cadre de l'année des Outre Mers. Une séance exceptionnelle autour de Souhami La crainte de la nuit et Regardez chers parents, deux films qui nous permettront de revenir sur les drames que vécurent des hommes, des femmes et des enfants expulsés de Cachan en 2006, avec les cinéaste Anne-Laure de Franssu, Mory Coulibaly, et Philippe Bouychou leur producteur. Le vendredi 23 septembre, une table ronde est organisée, en présence des cinéastes, sur cette question des minorités visibles sur les écrans de télévision. Dimanche 25 septembre, une séance exceptionnelle avec l'Observatoire de la Diversité Culturelle sur un inédit, La relève, hymne à l'engagement solidaire.

Le Fidel, c'est aussi la présence de nombreux invités, cinéastes, historiens, journalistes, psychanalystes, témoins et engagés. Cette première édition propose trois lignes de force :
# sur les mémoires des immigrations qui façonnent notre pays : portugaise avec Moradores de Jeanne Dressen, algérienne avec Le Chemin Noir d'Abdallah Badis et Algériens de Marseille de Bernard Langlois et Mehdi Lallaloui, tous deux inédits, turque avec Almanci d'Eammanuel Piton, loatienne avec l'essai poétique de Kim Simon Luang Ici finit l'exil, bretonne avec Nous n'étions pas des bécassines de Thierry Compain.
# sur les combats pour l'égalité et la solidarité : Souhami la crainte de la nuit d'Anne Laure de Franssu et Regardez chers parents de Mory Coulibaly, tout comme Dieu nous a pas fait naitre avec des papiers de Luc Decaster, trois films sensibles sur cette violente question des Sans Papiers.
# sur les mémoires du colonialisme et de l'esclavage : Brigitte Waahp avec son film Le Retour de Marius sur les traces de son père, "sauvage" kanak exposé au temps de l'empire coloniale, J'ai tant aimé de Dalila Ennadre avec la prostitution coloniale.

http://www.lefidel.com/